Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
4 Davids on the Road

La Grèce deuxième partie

3 jours à Athènes :

 

Pour aller dans Athènes nous décidons de laisser le van au camping et d'utiliser les transports en commun : un peu longs (1h30 à 2h à chaque trajet) mais la ville est très grande et très peuplée    (4 000 000 d'habitants) et donc pas mal de problèmes de circulation.

Nous prenons d'amblée le pouls de la ville en montant dans ces bus ouverts (hop on, hop off), c'est bien pratique pour découvrir la ville.

Notre première sensation est olfactive : beaucoup de citronniers et d'orangers en fleur dans les rues, un vrai délice nasal !

 

L’acropole évidemment :

Après être arrivés sur le site de l'Acropole, nous marchons pour accéder à la bute sur laquelle se trouve le Parthénon. Nous voyons plusieurs vieilles pierres et deux théâtres.

Le premier, le plus ancien est le théâtre de Dyonisos, dieu de la vigne, du vin, du théâtre et de la tragédie. Dyonisos représente le culte de l'extase, c'est le héros de Max !!! A l'époque, le théâtre comptait 64 niveaux avec une capacité de 17 000 places. Au premier rang, 67 trônes en marbre étaient réservés aux dignitaires et aux prêtres. Seulement 20 niveaux ont résisté au temps.

Le deuxième théâtre a été construit par un riche romain Hérode Atticus en hommage à sa femme Regilla. Ce théâtre a été entièrement rénové et sert encore aujourd'hui de lieu de représentation théâtrale ou de concert. C'est dans ce lieu qu'ont eu lieu une des élections de Miss Univers.

Arrivés au Parthénon, des dizaines d’échafaudages permettent aux archéologues de rénover ce temple mondialement connu. C'est la première fois que nous voyons autant de touristes sur un site. Autrefois, à l'intérieur du temple était érigée une immense statue d'Athéna (12m de haut), déesse de la sagesse et de l'art de la guerre. Cette statue était recouverte d'or et de pierres précieuses. En 426, elle a été transportée à Constantinople et disparue !!

A côté du Parthénon, il y a l'Erechthéion, temple dédié au culte d'Athéna, de Poseidon et d'Erechthée, roi mythique d'Athènes. A côté du temple se trouvent l'olivier offert par Athéna à la ville ainsi que la trace du trident de Poseidon. Athéna et Poseidon se sont affrontés pour déterminer lequel représenterait la ville. Athéna est arrivée avec un olivier et Poseidon avec une source d'eau salée. Les grecs ont jugé plus utile et plus prospère l'olivier (Aujourd'hui on trouve 140 000 000 oliviers dans le pays.) car il leur garantirait nourriture, huile et bois. Athéna a donc donné son nom à la ville.

 

En contrebas, nous avons vu le Temple de Zeus Olympien, père des dieux et des hommes, dieu de la foudre et du tonnerre. Il comportait 104 colonnes de 17m de haut sur 1,70m de diamètre. Il n'en reste plus que 15 aujourd'hui dont une qui a été victime d'un coup de vent en 1852 et gît au sol.

 

Salut les vieilles pierres, revenons en ville !!!

Nous passons de longs moments à marcher dans les rues, manger des kebabs et autres cochonneries. Les gars sont impressionnés par le nombre de boulangeries et la quantité de victuailles y étant proposées ( gâteau, gâteau!)

 

Bref passage dans le port du Pirée le temps d'un kebab. R.A.S (mais peut -être ne sommes nous pas allés où il fallait.) Nous y reviendrons pour embarquer dans le voilier.

 

Nous passons également devant le célèbre stade des Panathénées, où les premiers J.O. modernes ont eu lieux en 1896, 15 siècles après avoir été arrêtés par un fada......

 

Symboliquement, Athènes fait partie de ces villes très riches de par leur Histoire prestigieuse. Beaucoup « d'incontournables » à découvrir.

Même si Sacha et Danaël ont vite saturé avec « les vieilleries du passé », ils pourrons maintenant mettre une image sur des mots ou des noms très courants venant d'Athènes.

 

La contrepartie : la ville ne nous a pas passionnés ni attirés. Nous n'avons pas retrouvé l'attrait de Tirana par exemple. Le tourisme d'usine athénien est important pour la ville mais la dénature en partie. Et puis l’architecture n'a rien d’intéressant à part les vieux monuments.

 

Un matin nous laissons notre fourgon sur le parking de la marina du Pirée ( port d’Athènes ). En effet, nous décidons de nous offrir une croisière sur un voilier pour nos dix ans de mariage !!! Nous embarquons sur le voilier Selene, la déesse de la nuit, pour 4 jours avec notre skipper Thierry.

 

Nous sommes agréablement surpris par la qualité des aménagements intérieurs ainsi que l'espace autant dans les cabines que dans le salon. Les gars ont leur propre cabine. Ils apprécient particulièrement la place disponible pour dormir ( dans le fourgon, ils ont chacun un lit de180X60 et 50 de haut!).

 

Thierry, d’origine grecque est né en France et s'est installé en Grèce à l'âge adulte. Il parle donc très bien français ce qui facilite la communication. Les gars (et nous) apprécient sa compagnie. Ils discutent beaucoup avec lui et ont de bonnes parties de rigolade.

Thierry est aussi pédagogue et prend le temps de nous expliquer le fonctionnement du voilier. Les gars prennent la barre régulièrement, s’occupent de monter et descendre l'ancre.

 

Pour aller dans les îles des Cyclades, il aurait fallu plus de temps, nous allons donc dans les îles Saroniques au large du Péloponnèse.

Nous faisons escale le soir sur trois des îles : Poros, Hydra et Egine (voir l'itinéraire sur la carte ). Le midi, nous nous arrêtons dans une crique pour manger et nous baigner si la température de l'eau le permet ; Danaël est le plus courageux !

 

Lorsque nous faisons escale le soir, nous en profitons pour faire un tour dans le village.

Poros est l'île la plus proche du continent donc la plus animée.

Hydra est une île sans voiture, les habitants y circulent à pied ou à dos de mule. L’ambiance est très agréable, les petites rues nous enchantent. C'est le seul endroit où nous avons vu les fameuses maisons blanches aux volets bleus.

Sur Egine île de la pistache, nous amarrons au port de pêche de Perdika, petit village très calme.

 

Les trois soirs nous profitons des plats grecs servis dans les restaurants des ports: des mezzés en guise d’apéro accompagnés de Ouzo pour les parents, que nous partageons avec Thierry qui nous raconte sa vie de baroudeur.

 

Pour ce qui est de la navigation, nous n'avons mis les voiles que le dernier jour. Les jours précédents n'étaient pas assez ventés. Au départ Max trouve le temps un peu long sur le bateau. Mais quand nous sortons les voiles, il trouve enfin l'intérêt du voilier.

C'est la première fois que Danaël, Sacha et Max montent sur un voilier. Quant à moi, j'ai eu la chance de naviguer à plusieurs reprises dans mon enfance, entre autre avec ma tante Marie-Noëlle. Il me reste quelques notions de navigation et j'aide Thierry à tirer des bords. Max et Danaël se régalent des sensations que leur procurent les vagues et le vent, surtout quand nous sommes face aux vagues. Pour Sacha ce n'est pas la même histoire, il n'apprécie pas vraiment ces sensations !!!

 

Cette première expérience nous a donné envie de recommencer (enfin peut-être pas Sacha !).

 

PS : Toi qui lis cet article et qui as un voilier, si tu cherches des passagers, contacte nous !!!

 

 

Après ces 4 jours passés sur le voilier à « glandouiller », un peu d'exercice s'impose. Sur le chemin de la remontée vers le nord de la Grèce, nous nous arrêtons au pied du Mont Olympe. C'est le point culminant du pays ( 2 918m) où habitaient les 12 Dieux et Déesses de l'Olympe.

 

Avant de partir, nous savons que nous ne ferons pas l'ascension complète car la dernière partie se fait en escalade. Notre objectif est le deuxième refuge. Nous nous levons tôt pour profiter des couleurs matinales et avoir la vue sur le sommet sans les nuages. Au cours de notre ascension   (1 000m de dénivelée), nous rencontrons la neige. Nous progressons un moment les pieds dans la neige pour atteindre le refuge à 2 100m. Nous n'irons pas plus loin et profitons du soleil et du paysage en pique-niquant avant de redescendre.

Malgré le peu d'exercice physique ces derniers temps, l’ascension se passe plutôt bien, seuls nos genoux chauffent un peu dans la descente.

 

Publicité
Publicité
Derniers commentaires
Publicité
L'évolution de notre itinéraire
Publicité